L’autre jour, le graphiste là où je bosse se fait remonter les bretelles par le big boss car il avait publié dans son book des logos (rejetés) comportant le nom d’un produit pas encore sur le marché. Erreur de sa part qu’il justifiera par un “je ne savais pas que c’était pas encore en ligne” et où l’on passera le fait que c’est déjà en ligne mais que la boite ne souhaite pas encore communiquer plus que cela dessus … Sur le fond, qu’il se fasse recadrer, je trouve cela normal. Il a commis une faute et le boss le remets un peu en place bon …
Là où j’ai eu du mal c’est quand j’ai reçu, comme toute la boite, stagiaire compris, un mail nous rappelant par l’exemple les erreurs à ne pas faire . L’exemple était celui du graphiste. J’ai trouvé cela plus que déplacé. C’est entre le graphiste et la direction, pas besoin d’en faire un exemple. L’exemple aurait du être abstrait et le ton plus professionnel … En effet on sentait la colère et un peu de vengeance dans l’émail. Le ton envers tout les employés étaient moyens également. “Au besoin je vous recolle l’extrait suivant de votre contrat “ …
Sur le coup j’ai bien eu envie de répondre un email bien cinglant, à grand renforts de “si tu souhaite le jouer comme ça je te recolle le code du travail et les 4 ou 5 points sur lesquels la boite n’est pas en regle et … oh … oh mais oui tient on dirais bien que le point là c’est du pénal directement pour les boss … ah oui…” Mais j’ai laissé un peu passer le temps. La nuit portant conseil ( et les collègues aussi ) j’ai choisis de demander a voir ce supérieur en privé afin de lui faire part de mon ressentit , de lui expliquer ce que je pensais être une approche plus “propre”. Et enfin je lui ai fait lire l’émail. Je ne sais pas s’il a feint de découvrir tout ce dont je parlais et même s’il en avait qq chose à faire mais au moins je suis ressortit avec le sentiments d’être en accords avec mes principes. Et au final ca fait du bien de ne pas laisser passer les choses …