Humeurs, LGBT, geek, ... un peu de moi en somme.
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Chargemap, Service Client, and Véhicule Electrique
Cela fait plusieurs années que j’utilise les services de Chargemap, initialement pour leur cartographie collaborative des bornes de recharge. C’est un outil éprouvé, très utilisé dans la communauté électromobiliste, et qui m’a accompagné dans la quasi-totalité de mes trajets longue distance, du Luxembourg jusqu’à l’Andalousie. Ce n’est pourtant qu’après un changement de contexte énergétique que j’ai franchi le pas vers leur Chargemap Pass, motivé par des considérations économiques et pratiques — et je ne l’ai pas regretté.
À l’époque, je bénéficiais d’un abonnement préférentiel fourni par mon constructeur, Mini (BMW), qui avait négocié un tarif fixe sur trois ans. Un choix stratégique pertinent à l’échelle d’un constructeur, surtout avant l’explosion des prix post-pandémie. Mais cette fenêtre tarifaire étant expirée, j’ai constaté un retour aux prix de marché — voire des hausses supplémentaires.
En parallèle, le gouvernement luxembourgeois lançait un mécanisme d’atténuation des coûts énergétiques pour la recharge publique, dans le cadre de ses mesures anti-inflation. Tous les opérateurs n’y ont pas souscrit. Mini n’a pas participé au programme, à la différence de Chargemap qui l’a activement intégré. Cela a pesé dans ma décision de basculer vers leur pass.
Outre la grille tarifaire compétitive, un autre point différenciant est l’intégration directe des Superchargeurs Tesla. Théoriquement, tout utilisateur peut créer un compte Tesla pour y accéder, mais Chargemap a eu l’intelligence de mutualiser l’accès via sa propre interface. Lors d’un road trip en Espagne avec une Mustang Mach-E, j’ai pu apprécier cette simplification : dans les zones rurales, souvent sous-dotées en infrastructures tierces, les Superchargeurs restent une valeur sûre — et les avoir accessibles directement via l’app Chargemap m’a fait gagner en temps et en sérénité.
Mais ce qui distingue surtout Chargemap, c’est la qualité du support client. Ce n’est pas une découverte — j’étais déjà utilisateur — mais certaines expériences ont confirmé leur réactivité et leur sérieux.
Suite à un dysfonctionnement de borne, une session est restée active côté opérateur alors que le véhicule était déconnecté. Montant final : 85€. Chargemap a détecté l’anomalie en amont, m’a contacté proactivement, et a pris en charge les démarches de réclamation, y compris le lien avec l’opérateur. Remboursement obtenu sans friction.
Autre situation : perte de mon pass. Deux jours plus tard, un tiers contacte Chargemap grâce à l’adresse e-mail imprimée sur la carte. L’équipe désactive immédiatement le badge par sécurité, puis organise, avec notre accord mutuel, la restitution du pass. Réactivation instantanée ensuite. Processus simple, encadré, rassurant.
Dans un univers où le service client tend à se résumer à des réponses automatisées, Chargemap se démarque par son approche humaine, proactive, et orientée résolution. Cette culture de la qualité n’est pas spectaculaire, mais elle est constante — et, à mon sens, précieuse.
Alors oui, ce n’est qu’un badge RFID. Mais dans un écosystème de mobilité électrique encore morcelé, centraliser l’accès, garantir un suivi réactif et offrir un bon niveau d’UX sont loin d’être acquis.
Le Chargemap Pass donne aujourd’hui accès à plus de 1 500 réseaux de recharge en Europe, ce qui représente environ 600 000 points de charge. Cela permet une interopérabilité étendue, avec un seul support physique, une seule application et des données de disponibilité quasi temps réel.
Ce retour d’expérience n’est pas sponsorisé. Il s’agit d’un témoignage personnel, motivé par l’envie de valoriser un acteur du secteur qui, à mon sens, fait les choses bien.
